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"La mobilisation va bien au-delà de la loi Travail. En utilisant le 49-3, le gouvernement m’enlève mes libertés."

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Je suis issu de la contestation. Mon père était sidérurgiste, il s’est battu pour ne pas être mis au rebut. Je veux qu’on arrête de nous traiter comme des chiens, comme la classe sociale pauvre qu’il faut écraser vers le bas. Je veux travailler, et je veux pouvoir vivre de mon travail, tout simplement. 


Depuis le début, je suis mobilisé contre la loi El Khomri. Je travaille le matin et je manifeste l’après-midi ou le week-end, pour pouvoir joindre l’argent à la protestation.

 


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Christophe, 38 ans,

Syndicaliste CGT, salarié dans le BTP

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On veut me faire travailler de manière corvéable, comme avant, de trente-huit à soixante heures. Ensuite on me mettra en RTT, comme on fait chez nous, et on me rappellera en milieu de semaine pour aller travailler. Avec cette loi, je n’aurai plus de liberté.


J’ai élu des gens démocratiques qui devaient voter pour moi les lois que je ne peux pas voter directement. Et là, on m’oblige à accepter une loi, même si je ne la veux pas, même si le peuple est dans la rue et la rejette. 

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